En 2018, la France abandonne enfin son titre de pays où la fiscalité de l’épargne est l’une des plus complexes et des plus lourdes du monde.
Selon une étude de l’Amafi, l’association française des marchés financiers, grâce au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), la France rejoint désormais le club des pays à fiscalité de l’épargne simple et lisible. Ce ralliement ne doit toutefois pas dissimuler qu’il est effectué sur un niveau d’imposition élevé (30 %, comme en Suède) en comparaison avec ceux de différents pays voisins européens (Allemagne Italie Espagne, autour de 25 %). Il est cependant trop tôt pour savoir si le taux français des prélèvements obligatoires sur le capital exprimé en pourcentage du PIB se rapprochera enfin de la moyenne européenne alors qu’il est 2 points au-dessus de cette moyenne depuis une quinzaine d’années, et même de 4 points au-dessus du taux allemand.