Le projet du Grand Paris continue à influencer les prix de l’immobilier et les arbitrages de particuliers en quête d’opportunités d’investissement locatif.
Le réseau d’agences immobilières Guy Hoquet s’est penché sur les dernières évolutions du marché immobilier de la banlieue parisienne, en liaison avec l’avancée des travaux du Grand Paris. Le Grand Paris Express continue à influencer les prix de l’immobilier et les arbitrages de particuliers en quête d’opportunités d’investissement locatif.
Les villes qui en profitent
Certaines villes, idéalement situées car aux abords très proches de la capitale, profitent durablement du Grand Paris. C'est le cas de Saint-Ouen qui sera dans les premiers à voir son métro inauguré, en 2020-2021 selon les dernières dates officielles. Les prix de Saint-Ouen ont ainsi encore progressé de 18 % en 1 an à plus de 5 700 € le m² selon les estimations de Guy Hoquet.
Malgré des prix déjà très élevés et des programmes neufs qui fleurissent entre 10 000 et 12 000 euros du m², Issy-les-Moulineaux voit également les prix de l’ancien flamber (8 621€ le m² en moyenne, +19 % en 1 an).
Les Lilas (+12 % à 5 718€ le m² en moyenne) ou Saint-Denis (3 410€ le m² environ, +7 % en une année) s’apprécient également. A Saint-Denis où les prix ont déjà augmenté ces dernières années, la future gare Saint-Denis-Pleyel permettra de relier l’Est de la grande couronne parisienne jusqu’à Noisy-Champs, la gare de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Mais la mise en service de cette liaison n’est pas attendue avant 2023, une échéance plus lointaine.
Guy Hoquet mentionne aussi de nouvelles villes sur lesquelles il va falloir miser à l'avenir. Il s'agit de Clamart qui enregistre +20 % sur un an à près de 6 000€ le m², de Drancy à presque 3 000€ (+17 %), de Nanterre (+17 % à 4 671€ le m²), d'Athis-Mons qui a pris 15 % en un an et affiche des prix moyens à 2 874€ le m², d'Aubervilliers avec 11 % de hausse à 3 175€ en moyenne, de Saint Maur-des-Fossés qui frôle les 5 000€ (+8 %) ou encore Chatillon à 5 446€ (+7 %).
Les villes qui baissent ou qui marquent une pause
4 villes ne profitent pas ou plus de cet effet et ont même démarré une baisse : Chaville, Rueil-Malmaison, Viry-Chatillon et Bagneux.
A Rueil-Malmaison et Chaville, il s'agit d'un effet de régulation de marché, logique puisque ces deux villes avaient fortement augmenté dans un premier temps.
Pour Bagneux et Viry-Chatillon, Guy Hoquet s’interroge sur le potentiel d'attractivité de ces villes moins demandées.
Mieux vaut semble-t-il investir dans une commune comme Villejuif où les prix ne sont pas encore dans une tendance haussière (+1 % sur 1 an à 3 904€ environ le m²).