Selon les premiers résultats de la 8ème édition du « Baromètre du partage du profit » Eres, les entreprises du SBF120 ont versé plus de 5,8 milliards d’euros de primes de partage du profit à leurs salariés en 2019, un nouveau record.
Selon les premiers résultats de la 8ème édition du « Baromètre du partage du profit » Eres, les entreprises du SBF120 ont versé plus de 5,8 milliards d’euros de primes de partage du profit à leurs salariés en 2019, un nouveau record.
« Les primes de partage de profit versées aux salariés par les entreprises du SBF120 en 2019 ont dépassé les montants records de 2018. Lorsque l’économie se porte bien, les entreprises partagent davantage leurs profits avec leurs salariés. » explique Pierre-Emmanuel Sassonia, directeur associé d‘Eres.
« Les primes d’épargne salariale, en particulier l’intéressement, ont aussi un rôle en période de difficulté économique : ce sont des outils managériaux efficaces qui permettent de dynamiser la performance des grandes entreprises et de renforcer la cohésion, qui peut parfois être mise à mal en temps de crise.
Selon les déclarations de Gérald Darmanin, l’idée du partage du profit sera au cœur de la stratégie gouvernementale pour la reprise économique à la suite de la crise de la COVID-19. C’est un bon signe ! »
En 2019, l’ensemble des primes de partage du profit (participation, intéressement, abondement PEE/PERCO) distribuées par les entreprises du SBF120 se sont élevées à plus de 5,8 milliards d’euros, un record depuis 2012.
Entre 2012 et 2019, le total des primes versées a ainsi connu une hausse de près de 31% dans le SBF120, soit 4% de rythme de croissance annuelle et même de 8% entre 2018 et 2019.
En plus des primes de partage du profit, le montant versé de dividendes aux salariés actionnaires français en 2019 est estimé à près de 620 millions d’euros.
La prime moyenne de partage du profit dans le SBF120 s’élève à 4 236 € par salarié en 2019.
En 2019, le montant moyen des primes versées par salarié est resté stable par rapport à 2018.
Cette prime moyenne cache de grandes disparités entre les entreprises du SBF120 : 25 % des entreprises du SBF120 ont versé des primes de partage du profit inférieures à 1000 € par salarié ; 12% des entreprises du SBF120 ont versé des primes supérieures à 10 000 € par salarié .
En 2019, la prime de partage du profit par salarié record s’élève à 21 685 €.
Les primes de partage du profit par secteur diffèrent aussi : comme l’année dernière, le secteur du luxe verse des primes de partage du profit supérieures à celle des autres secteurs au sein du SBF120. « Il est normal d’avoir une certaine appréhension à conclure des accords de participation et d’intéressement en temps de crise. Il faut cependant rappeler que cette année les entreprises ont jusqu’au 31 août 2020 pour déposer leurs accords d’intéressement. Nouveauté, ces derniers peuvent être conclus pour une durée d’un an, contre trois en temps normal. Ce contexte offre donc exceptionnellement une excellente visibilité sur les résultats de l’exercice, et permet davantage de sûreté sur les montants à verser en 2021 dans le cadre de l’exercice de 2020. » explique Pierre-Emmanuel Sassonia. « Les entreprises disposent aussi d’un délai supplémentaire pour régler les primes de participation et d’intéressement portant sur l’exercice 2019 : elles peuvent les verser jusqu’au 31 décembre 2020 ! Ceci prouve la grande ambition du Gouvernement vis-à-vis de ces primes en cas de crise. »