4,2 fois plus de demandes de réservations depuis le 1er février, et une augmentation de +136 % par rapport à la même période l’année précédente. Les vacances de février sont-elles en passe d’être sauvées ?
4,2 fois plus de demandes de réservations depuis le 1er février, et une augmentation de +136 % par rapport à la même période l'année précédente. Les vacances de février sont-elles en passe d'être sauvées ?
Probablement pas pour tout le monde, en raison notamment du recul toujours significatif des réservations à la montagne (- 34.2 %) et tout particulièrement dans les Alpes (- 57.6 %). Mais les messages rassurants de l'exécutif pour les vacances de février et l'éloignement de la perspective d'un reconfinement depuis la fin janvier ont permis une reprise très significative des réservations notamment à la mer (+ 44,1 %), à la campagne (+ 37,2%) et dans les massifs de moyenne altitude qui font une percée spectaculaire : + 103,1 % dans les Vosges et + 133,4 % dans le Jura !
Au 31 janvier, le volume de demandes de réservations pour les vacances de février était en baisse de – 58.4 %. Dix jours plus tard, on n'est plus qu'à – 19.9 %, et certains types de destinations sont en progression, comme la mer et la campagne… et certains massifs !
En effet, depuis le début du mois de février, et les annonces rassurantes du gouvernement, les demandes de réservations ont considérablement augmenté sur PAP Vacances : le volume de demandes de réservations quotidiennes est 4.2 fois plus important qu'en janvier ! Exception faîte de la Normandie et de l'Outre-mer (où il est désormais impossible de se rendre pour un motif de vacances), les tendances de réservation de dernière minute pour les vacances de février se rapprochent de ce qui avait été observé pour les vacances de Noël 2020 : désaffection des Alpes (en raison de l'impossibilité de skier) et report sur le littoral (+44,1%), la campagne (+37,2%) et les massifs de moyenne altitude comme les Vosges (+103,1%), le Jura (+133,4%) et dans une moindre mesure le Massif Central (+62,7%).
La fermeture des musées et des lieux culturels affecte également le tourisme urbain qui est en recul de -40,3 % par rapport à la même période de l'an dernier.