À mi-chemin entre le prêt à long terme et la prise de participation au capital d’une entreprise, ils offriront une maturité de financement de huit ans, et les entreprises ne commenceront à rembourser qu’au bout de quatre années.
À mi-chemin entre le prêt à long terme et la prise de participation au capital d’une entreprise, ils offriront une maturité de financement de huit ans, et les entreprises ne commenceront à rembourser qu’au bout de quatre années.
L’épargne des Français va être mise massivement à contribution pour renforcer le bilan de petites et moyennes entreprises (PME) durement touchées depuis un an par la crise économique.
Les services de Bercy ont négocié de longs mois avec les représentants des entreprises, la sphère financière et avec la Commission européenne car ce dispositif, considéré comme une aide d’Etat, devait en effet obtenir le feu vert de Bruxelles.
C’est désormais chose faite et le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a finalement pu présenter, jeudi 4 mars, les modalités de ces nouveaux « prêts participatifs ». « Il est temps de donner à nos entreprises la possibilité de redémarrer vite et fort. C’est tout l’objectif de ces prêts participatifs (…) qui répondent au défi essentiel de la relance : investir », a-t-il déclaré. Ces financements, qui seront distribués par les réseaux bancaires à partir du mois d’avril, ne sont donc pas des crédits classiques.
À mi-chemin entre le prêt à long terme et la prise de participation au capital d’une entreprise, ils offriront une maturité de financement de huit ans, et les entreprises ne commenceront à rembourser qu’au bout de quatre années. Ensuite, les banques ne conserveront que 10 % du montant des créances à leur bilan, et céderont les 90 % restants à un fonds, qui aura collecté de l’argent auprès des compagnies d’assurance-vie, des fonds d’épargne salariale ou des fonds d’épargne retraite.