Une note moyenne de 13 sur 21, soit près de 62 sur 100, tel est le score global des Français en matière de culture financière.
Une note moyenne de 13 sur 21, soit près de 62 sur 100, tel est le score global des Français en matière de culture financière à la suite d’une étude menée par la Banque de France au début de l’été dernier sur la base d’un questionnaire bâti par l’OCDE.
Les Français se déclarent fortement impliqués dans la gestion de leur budget. 71 % affirment, en effet, surveiller de près leurs finances et 77 % consultent au moins une fois par semaine le solde de leur compte courant.
De façon générale, neuf Français sur dix réalisent au moins une action sur leur budget au quotidien : mettre en place un versement régulier, régler des factures, noter ses dépenses, utiliser un outil de gestion etc.
Cependant, parallèlement, seuls 37 % affirment avoir une idée précise de leurs dépenses mensuelles, alors que 50 % en ont une idée seulement approximative. En matière d’épargne, 49 % seulement déclarent avoir un objectif financier, comme, par exemple, payer les études des enfants, acheter un logement, préparer la retraite, etc. En même temps, 42 % répondent que l’argent est fait pour être dépensé, la part est de 56 % chez les 18-24 ans.
Selon la Banque de France, les marges de progrès sont donc encore significatives et les attentes des Français restent fortes : 41 % ont, en effet, le sentiment de ne pas disposer d’informations suffisamment fiables et neutres pour gérer efficacement leur budget et 80 % considèrent qu’une éducation financière est nécessaire à l’école.
Les dirigeants s’en sortent mieux
Une étude menée en parallèle auprès de dirigeants de petites entreprises démontre une culture financière « plutôt solide », selon la Banque de France.
La note globale est de 12 sur 17, soit près de 71 sur 100. Si, en termes d’attitudes (état d’esprit, position personnelle), les entrepreneurs apparaissent moyennement avisés et n’hésitent pas à solliciter les banques et investisseurs pour obtenir des financements, ils demeurent majoritairement instinctifs et insuffisamment nombreux à établir des plans financiers détaillés ou encore à se fixer des objectifs à long terme.
« Face aux situations pratiques, les dirigeants adoptent sur le terrain des comportements sains et réfléchis : 95 % distinguent leur compte professionnel et personnel, 73 % réfléchissent au financement de leur retraite et 68 % feraient appel à leur assurance en cas de vol ».