L’Insee s’est penché sur ce sujet et a publié une étude qui met l’accent sur le fait qu’une sur quatre est une famille monoparentale.
Comment la famille évolue-t-elle en France ? L’Insee s’est penché sur ce sujet et a publié une étude qui met l’accent sur le fait qu’une sur quatre est une famille monoparentale.
Une part en hausse par rapport à 2011. Ces familles, au nombre de deux millions, hébergent le plus souvent un seul enfant et sont aussi souvent plus pauvres que les autres. Les familles nombreuses, elles, représentent 21% des modèles familiaux.
Dans 9% des cas (717 000), il s’agit de familles recomposées. Dans 40% des cas, elles comptent au moins trois enfants. En fait, il s’agit essentiellement de familles avec trois enfants (1,3 million). Celles avec quatre enfants ou plus sont bien moins nombreuses, puisque l’Insee n’en recense que 456 000. La part des familles nombreuses et le nombre moyen d’enfants dans ces familles sont les mêmes qu’en 2011, précise l’institut.
Quant aux familles dites « traditionnelles », elles sont de moins en moins nombreuses, mais elles restent largement majoritaires (66,3%, soit 5,3 millions). Par « traditionnelle » l’Insee entend que tous les enfants qui vivent dans ce foyer ont les mêmes parents. Dans 66% des cas, ces familles sont propriétaires de leur logement, contre 50% des familles recomposées. Seules 29% des familles monoparentales occupent un logement qu’elles ont acheté. Généralement plus modestes que les autres familles, elles habitent dans 37% des cas dans des logements sociaux.
L’Insee ajoute que 14% des enfants mineurs habitent un logement surpeuplé. Une part qui monte à 22% pour les enfants de famille nombreuse. Bien qu’elles résident avec moins d’enfants que les familles recomposées, les familles monoparentales vivent plus fréquemment dans un logement surpeuplé.
En effet, cette situation concerne 24% des enfants des familles monoparentales, 16% des enfants des familles recomposées et 10% de ceux des familles « traditionnelles ». Le surpeuplement plus marqué des familles monoparentales peut s’expliquer en partie par le fait qu’elles vivent souvent dans des grandes villes ou dans leurs banlieues, où les logements sont plus petits.