Un site internet est lancé pour regrouper tous les emprunteurs dont le financement a été refusé par une ou plusieurs banques.
Un site internet est lancé pour regrouper tous les emprunteurs dont le financement a été refusé par une ou plusieurs banques.
Ce site non commercial lancé par le courtier Cafpi a pour mission de donner la parole à ceux dont les projets ne parviennent pas à aboutir pour de multiples raisons, et plus particulièrement, dans le contexte actuel, à ceux dont la demande de crédit a été retoquée en raison du mode de calcul déficient du taux d’usure.
Des projets immobiliers rangés dans les cartons
Depuis le mois de juillet, les professionnels du crédit observent plusieurs phénomènes : une remontée des taux qui s’est fortement accélérée (+0,36% entre juin et août sur les maturités de prêt les plus longues 20 et 25 ans) conjuguée à un taux d’usure figé à 2,57% (assurance emprunteur incluse) encore jusqu’au 1er octobre prochain.
Cette situation a pour conséquence de freiner drastiquement la production de crédit immobilier. Pour rappel, ce sont 42% des dossiers présentés par Cafpi à ses partenaires bancaires depuis le 1er juillet qui ont été rejetés, le plus souvent en raison du taux d’usure.
Ainsi, des dizaines de milliers de Français parfaitement solvables se voient empêchés d’emprunter à des taux pourtant inférieurs de 4 points à l’inflation, et se trouvent contraints d’attendre que le taux d’usure s’ajuste pour pouvoir de nouveau emprunter, à des taux qui seront alors bien supérieurs. Ceux qui ne sont pas encore propriétaires subissent dans l’intervalle des indexations de loyers pouvant aller jusqu’à 3,5%.
Un site dédié aux emprunteurs déçus
Le premier objectif de ce site est d’informer les emprunteurs ayant essuyé un premier refus quant aux solutions qui peuvent permettre de représenter leur dossier avec succès : délégation d’assurance-emprunteur, raccourcissement du plan de financement ou encore opter pour une formule à taux révisable ou à taux mixte…Donner la parole aux emprunteurs en leur permettant d’interpeller les pouvoirs publics