Les députés ont adopté un dispositif qui relève à 21 400 € le plafond d’imputation du déficit foncier pour les travaux de rénovation énergétique.

Les députés ont adopté un dispositif qui relève à 21 400 € le plafond d’imputation du déficit foncier pour les travaux de rénovation énergétique.
 

 

Les députés ont adopté un dispositif qui relève à 21 400 €, contre 10 700 € actuellement, le plafond d’imputation du déficit foncier sur le revenu global lorsque le bailleur s’engage à effectuer des travaux permettant au logement de sortir du statut de « passoire énergétique (ou thermique) » prévu par la loi Climat du 22 août 2021. 

 

La mesure devrait s’appliquer entre 2023 et 2025, en cohérence avec le calendrier d’interdiction de mise en location des « passoires thermiques » qui vise les logements classés G en 2025, F en 2028 et E en 2034.

 

Seules ces dépenses de rénovation énergétique seront admises au titre du doublement du plafond, dépenses pour lesquelles le contribuable devra justifier de l’acceptation d’un devis à compter du 5 novembre 2022 et qui devront être payées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025. Le changement de classe énergétique devra intervenir au plus tard le 31 décembre 2025. 

 

La mesure est intégrée dans le second projet de loi de finances rectificative pour 2022, adopté mardi par les députés en première lecture et désormais soumis à l’examen des sénateurs.