La priorité numéro 1 des entreprises est de maintenir le pouvoir d’achat de leurs salariés et de mieux partager la valeur.

Selon l’enquête annuelle Mercer France sur les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) et la Prime de Partage de la Valeur (PPV) 2023, la priorité numéro 1 des entreprises est de maintenir le pouvoir d’achat de leurs salariés

 

 Mercer, cabinet de conseil en Gestion des Talents, Santé et Prévoyance, Retraite et Investissement, dévoile les résultats de la 11ème édition de son enquête annuelle dédiée aux Négociations Annuelles Obligatoires et à la Prime de Partage de la Valeur*.

 

Le contexte d’incertitude a conduit les entreprises françaises à entamer leurs discussions autour des NAO plus tôt qu’en 2022. En effet, la forte inflation qui court depuis plus d’un an, les conflits en Europe et les crises croissantes dans les secteurs de l’alimentation et de l’énergie ont poussé les directions des ressources humaines et leurs dirigeants à se saisir du sujet dès le mois de septembre 2022, avec en ligne de mire l’objectif de trouver des solutions pour remédier à la baisse importante du pouvoir d’achat des salariés.  

 

À fin mars 2023, 87% des entreprises avaient finalisé leurs NAO (elles étaient 86% à la même période en 2022).

 

L’enveloppe dédiée aux augmentations du salaire de base prévue pour 2023 a beaucoup augmenté tout au long de la période d’enquête (de novembre 2022 à mars 2023) pour atteindre un niveau médian de 4,95% intégrant une médiane pour les augmentations générales qui atteint 3% en 2023 (elle était de 1,1% en 2022 et de 0,8% en 2021) et une médiane pour les augmentations individuelles qui atteint, quant à elle, 2% malgré le fait qu’elle ait diminué tout au long des mois de l’enquête (elle était de 1,4% en 2022).

 

De plus en plus d’entreprises incluent une clause de revoyure dans leurs NAO. Ce taux a doublé par rapport à l’année dernière, avec 21 % en 2022-23 versus 11 % en 2021-22.

   

Les budgets pour 2024 devraient a priori rester inchangés par rapport à ceux de 2023, soit 4,95%. Mais l’évolution de la situation économique et de l’inflation sur le second semestre obligeront peut-être les entreprises à venir ajuster ce chiffre.