En renonçant à appliquer l’augmentation du prix de l’électricité prévue au 1er août 2024, le gouvernement français évite une seconde hausse dans un contexte politique sensible.

Le gouvernement français a décidé de ne pas appliquer l’augmentation du prix de l’électricité d’environ 1% prévue au 1er août 2024. Cette décision intervient dans un contexte politique sensible et évite une seconde hausse après celle de février 2024.

 

Le TURPE, une composante de la facture d’électricité

 

Le tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE) représente environ un tiers de la facture d’électricité. Il rémunère les gestionnaires de réseau de transport de l’électricité (RTE) et de distribution (Enedis) pour l’utilisation de leur réseau.

 

Une hausse évitée pour les ménages et entreprises

 

Si cette évolution annuelle avait été appliquée au 1er août, la facture de quelque 22 millions de ménages et entreprises au tarif réglementé de l’électricité aurait augmenté d’environ 1%. Cette hausse relativement modeste aurait tout de même eu un impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs, dans un contexte de prix de l’énergie élevés.

 

Un contexte politique inflammable

 

Cette augmentation aurait intervenu dans un contexte politique sensible, alors que les prix de l’énergie ont été au cœur des débats des élections européennes et législatives. Le gouvernement a donc choisi de ne pas procéder à la publication des délibérations qui faisaient évoluer le TURPE.

 

Une baisse des factures d’électricité prévue en février 2025

 

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé une baisse à venir des factures d’électricité de 10 à 15% en février 2025, en raison de la forte baisse des prix sur les marchés de gros. Cette annonce devrait rassurer les consommateurs et apaiser les tensions politiques autour des prix de l’énergie.

 

Cette décision, ainsi que l’annonce d’une baisse des factures d’électricité en février 2025, devraient contribuer à apaiser les inquiétudes des consommateurs concernant les prix de l’énergie.