Le non coté fait mieux que le coté ! Le capital investissement, longtemps réservé aux institutionnels se démocratise et devient une classe d’actif accessibles aux particuliers notamment via des fonds ou des unités de compte logées dans les contrats d’assurance-vie.
En anglais, on appelle cela le private equity ; en français, le capital investissement. Longtemps, les fonds d'investissement dédiés aux entreprises non cotées ont été l'apanage des investisseurs institutionnels, à l'exception des fonds dits fiscaux comme les fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI) ou les Fonds d'investissement de proximité (FIP), offrant certes une alléchante réduction d'impôt à l'entrée (surtout pour les contribuables qui étaient assujettis à feu l'ISF) au prix de contraintes importantes sur les investissements éligibles qui ont parfois occasionné des performances médiocres, voire désastreuses. Mais on voit arriver sur le marché ces derniers temps des fonds communs de placement à risque dépourvus de cet avantage fiscal à l'entrée et ressemblant plus aux offres jadis réservés aux grands investisseurs. Le FCPR proposé par Oddo BHF et qui vise à racheter en seconde main des parts de fonds existants est d'ailleurs la déclinaison d'une stratégie préexistante.