Selon la dernière enquête de l’Insee, trois ans après leur immatriculation, 36 % des auto-entrepreneurs sont encore actifs sous ce régime. Un taux de survie qui dépend fortement du secteur d’activité.
Parmi les 66 % d'auto-entrepreneurs qui ont démarré une activité économique, un peu plus de la moitié sont pérennes à trois ans. Pour la même génération, la proportion d’entrepreneurs individuels classiques actifs après trois ans est beaucoup plus élevée (63 %).
La proportion d’auto-entrepreneurs actifs trois ans après leur immatriculation dépend fortement du secteur d’activité. Elle est la plus élevée dans la santé humaine et l’action sociale (60 %) et dans l’enseignement (48 %). Elle est plus faible dans la construction (36 %), les activités spécialisées, scientifiques et techniques (36 %) ou le commerce (28 %).
La pérennité croît avec l’âge de l’auto-entrepreneur et avec les moyens financiers au démarrage de l’activité. Elle est également plus forte s’il s’agit initialement de l’activité principale plutôt que d’une activité de complément.
En moyenne, les auto-entrepreneurs immatriculés en 2014 et pérennes à trois ans ont déclaré un chiffre d’affaires de 10 300 euros en 2016. Il est le plus élevé dans les secteurs de l’hébergement-restauration et de la construction. Un auto-entrepreneur sur deux se déclare satisfait de son dernier exercice financier.