Meilleurs Agents présente à travers son baromètre d’octobre, l’état actuel du marché immobilier français ainsi que les perspectives de solvabilité des ménages dans une hypothèse de hausse des taux.
Meilleurs Agents, leader de l’estimation en ligne, présente à travers son baromètre d’octobre, l’état actuel du marché immobilier français ainsi que les perspectives de solvabilité des ménages dans une hypothèse de hausse des taux.
Une rentrée sans surprise : La nouvelle croissance des prix observée en France au cours du mois écoulé (+0,3%) confirme la bonne tenue du marché immobilier. Toujours particulièrement dynamiques, les zones rurales enregistrent les plus belles performances au niveau national avec +0,8% d’augmentation, faisant ainsi deux fois mieux que les dix principales métropoles de l’Hexagone hors Paris (+0,4%).
Paris présente un pouvoir d’achat immobilier faible (24m2), plus de deux fois inférieur à celui présenté en moyenne par les cinquante plus grandes villes de France (51m2). Or, c’est aussi dans la capitale que la remontée des taux d’intérêt des crédits va peser le plus sur les ménages.
La dynamique baissière de la capitale gagne l’Ile-de-France : La morosité parisienne commence à s’étendre au reste de l’Ile-de-France et plus particulièrement à la petite couronne (0% en deux mois). Après le boom de demandes post-Covid – portées par un besoin d’espace et de nature de la part des candidats à la propriété – et la hausse des prix qui s’en est suivie, l’heure semble désormais à l’accalmie en région parisienne.
Des taux qui grimpent, des banques frileuses mais une demande toujours solvable : Comme redouté depuis plusieurs mois, la remontée des taux d’intérêt (1,9% en moyenne au 1er septembre toutes durées d’emprunt confondues) se poursuit. Et, les dernières annonces de la Banque Centrale Européenne ne sont pas de nature à laisser espérer le moindre retournement de situation dans un futur proche.
Au-delà de la seule question du taux d’usure, qui trouve une résolution au moins partielle dans la remontée à 3,05%, au 1er octobre, annoncée par la Banque de France, c’est bien ce changement d’orientation de politique monétaire qui va pousser les banques à resserrer le robinet du crédit et risque d’exclure nombre de porteurs de projets du marché.