Pour la Fédération bancaire française (FBF) le poids des services financiers est plutôt stable sur la durée, et ne représente que 0,4 % du panier moyen des ménages.
Pour la Fédération bancaire française (FBF) le poids des services financiers est plutôt stable sur la durée, et ne représente que 0,4 % du panier moyen des ménages.
Une tendance confirmée par le rapport annuel de l'Observatoire des tarifs bancaires qui ne constate aucune hausse tarifaire pour huit des treize tarifs composant l'extrait standard présenté de façon identique dans toutes les plaquettes tarifaires des établissements bancaires, ce qui tend à confirmer que les banques françaises ont tenu leur engagement de geler leurs tarifs en 2019. Cinq tarifs ont même baissé (abonnement permettant de gérer ses comptes sur Internet, alertes sur la situation de compte par SMS, cartes de paiement internationale à débit différé, cartes de paiement à autorisation systématique, frais de mise en place d'un prélèvement).
Cela étant, dans la période précédente, entre 2017 et 2018, cinq de ces tarifs avaient augmenté. S'agissant de la question sensible des frais d’incidents bancaires, l'OTB observe que les tarifs liés à un encadrement législatif ou réglementaire sont assez homogènes d’un établissement à l’autre et quasiment toujours au montant du plafond. Il relève néanmoins de larges dispersions tarifaires pour d’autres frais d’incidents, notamment les lettres sur compte débiteur ou lettres d’information préalable, dont le tarif varie entre la gratuité et 24 €, et peu d’évolutions tarifaires à la baisse. Toutefois, ces disparités voient leurs effets limités du fait de l’inclusion de ces frais dans le périmètre des plafonnements globaux mis en place par les banques pour les clients fragiles.