Les seuils de l’usure applicables pour les prêts immobiliers chutent à partir du 1er avril 2021, risquant de restreindre l’accès aux prêts aux séniors.
Les seuils de l’usure applicables pour les prêts immobiliers chutent à partir du 1er avril 2021, risquant de restreindre l’accès aux prêts aux séniors, aux personnes malades, des profils considérés « à risque» par les banques.
Pour 8 Français sur 10, le financement de l’achat d’un appartement ou d’une maison nécessite le recours à un crédit. Afin de protéger ceux qui empruntent de l’argent auprès des banques, le législateur a établi un seuil de l’usure, c’est-à-dire un Taux annuel effectif global (TAEG) maximal au-delà duquel il est interdit pour un établissement de prêter de l’argent, sous peine de poursuites judiciaires.
Publiés au Journal officiel à la fin de chaque trimestre pour les 3 mois suivants, les seuils de l’usure varient en fonction des catégories de prêts (crédit à la consommation, prêts immobiliers, découvert en compte, crédit renouvelable…), du montant emprunté et de la durée. Pour le 2e trimestre 2021, les taux de l’usure sont en baisse, notamment sur les durées de 20 ans et plus, les plus répandues.
Ainsi, pour le deuxième trimestre 2021, les taux de l’usure reculent par rapport aux trois premiers mois de l’année pour se situer à 2,52 % (2,56 % auparavant) pour les prêts immobiliers à taux fixe d’une durée inférieure à 10 ans, à 2,52 % (2,57 % auparavant) pour les crédits d’une durée comprise entre 10 ans et moins de 20 ans et à 2,60 % (2,67 % auparavant) pour les emprunts remboursables sur 20 ans et plus.