Les établissements financiers s’estiment encore très exposés au risque de fraude et d’infractions, selon l’étude de Duff & Phelps.
L’enquête « Global Regulatory Outlook 2019 », menée par Duff & Phelps auprès de 183 professionnels de la finance à l’international, indique qu’un quart des établissements financiers attribue une note faible à la qualité de son audit interne concernant la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Les acteurs du secteur financier ayant des activités dans plusieurs pays sont plus nombreux à avoir mis en place un dispositif de lanceur d’alerte que ceux présents dans un seul pays (84% contre 54%).
La grande majorité des établissements financiers (86%) estime que les dispositifs de lanceur d’alerte devraient être obligatoires, mais seulement 75% ont déjà un dispositif en place.
30% des acteurs du secteur financier estiment que l’un des éléments de leur dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux est peu efficace, voire inefficace.