Depuis le 1er octobre, les téléconsultations ne sont plus remboursées à 100 % comme durant la crise sanitaire, mais seulement à 70 % comme les consultations classiques.

Depuis le 1er octobre, les téléconsultations ne sont plus remboursées à 100 % comme durant la crise sanitaire, mais seulement à 70 % comme les consultations classiques.
 

Selon la CNAM (caisse nationale d’assurance maladie), 190 000 arrêts ont été prescrits à des patients ayant consulté à distance un autre praticien que leur médecin traitant en 2021, pour « 130 000 bénéficiaires.

 

Ces pratiques contre lesquelles souhaite lutter le gouvernement représentent presque un tiers des 600 000 arrêts prescrits en téléconsultation par un médecin libéral généraliste ou spécialiste.

 

Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), l’article 43 prévoit donc de limiter le remboursement des arrêts de travail prescrits à distance : ils ne seront indemnisés que s’ils émanent du médecin traitant du patient ou d’un médecin « ayant déjà reçu l’intéressé en consultation depuis moins d’un an ». 
Selon Bercy, la mesure permettrait d’économiser la moitié des 95 millions d’euros d’indemnités journalières (IJ) dont ont bénéficié, en 2021, les patients ayant consulté un autre praticien que leur médecin traitant.