Face à la hausse du coût des liquidités, les banques françaises durcissent leurs conditions de financement en cette fin juillet et pour le mois d’août.
Face à la hausse du coût des liquidités, les banques françaises durcissent leurs conditions de financement en cette fin juillet et pour le mois d’août.
Alors que la BCE a relevé ses taux directeurs plus rapidement qu’anticipé en juillet, et malgré la baisse des taux souverains (OAT 10 ans) constatée depuis début mi-juin, la hausse des taux de crédit immobilier persiste en août.
La hausse du coût des liquidités (le prix que payent les banques pour se refinancer) a mis sous pression les marges des banques, les poussant à répercuter une partie de la hausse sur les taux de crédit immobilier. Certaines banques refusant de trop rogner sur leurs marges ont dû se résoudre à arrêter les financements. Celles qui ont poursuivi la production de crédits connaissent un report de la demande, et ont été obligées de réduire les flux dans un contexte de congés annuels bien connus.
« Fin juillet, les taux sont très difficilement négociables. Les profils à fort potentiel permettant à la banque d’envisager une relation bancaire complète sont privilégiés… à fortiori, s’ils empruntent des montants modestes (300/400K€ maximum) qui pèsent moins sur les bilans des banques. Ils peuvent emprunter dans des conditions de taux tout à fait intéressantes au regard de leur niveau actuel qui reste peu élevé malgré leur forte augmentation de ces dernières semaines.
Pour des dossiers moins attractifs nous recommandons aux emprunteurs de profiter du mois d’août pour travailler leur dossier et les solidifier dans l’objectif de profiter en septembre des opportunités qui ne manqueront pas de se présenter compte-tenu des objectifs d’acquisition que se sont fixées certaines banques » indique Pierre Chapon, Président de Pretto. ”