Le surplus d’épargne financière des Français provoqué par la pandémie de Covid-19 s’élevait à 157 milliards d’euros à fin juin, selon les derniers chiffres de la Banque de France.

Le surplus d’épargne financière des Français provoqué par la pandémie de Covid-19 s’élevait à 157 milliards d’euros à fin juin, selon les derniers chiffres de la Banque de France.
 

Depuis le premier trimestre 2020, les ménages ont ainsi mis de côté environ 267 milliards d’euros, à comparer aux 111 milliards attendus hors pandémie.

«Bien que les dépôts à vue aient recueilli la majorité de cette ‘épargne Covid’, 2020 est en conséquence une année exceptionnelle pour l’épargne réglementée: les versements sur le livret A, produit phare de l’épargne réglementée, ont atteint leur plus haut historique, à 167 milliards d’euros, soit une hausse de 134% par rapport à 2019», a précisé le rapport de la Banque centrale.
Le total de l’épargne réglementée des ménages -constituée des dépôts sur les livrets A, livrets de développement durable et solidaire (LDDS), livrets d’épargne populaire (LEP), plans d’épargne-logement (PEL), plans d’épargne populaire (PEP)- a progressé de 5,5% en 2020, pour atteindre 814 milliards d’euros, soit environ 14% du patrimoine financier des ménages, un chiffre stable.
Le Livret A reste le chouchou des Français, qui étaient 81,5% à en détenir un à fin 2020, avec un encours moyen de 5.500 euros (+400 euros par rapport à fin 2019). Ce chiffre cache pourtant de fortes disparités, selon le rapport de la Banque de France, puisque 13% des livrets représentent plus de la moitié des encours.
A l’inverse, le livret d’épargne populaire, dont l’ouverture est soumise à des conditions de ressources mais qui offre un rendement de 1%, supérieur au 0,5% du Livret A, reste sous-utilisé.
En effet, alors que 15 millions de personnes pourraient y prétendre, seulement 7 millions de Français en possèdent un.