Les habitudes d’épargne des Français sont en train de changer selon la 21ème édition du baromètre du Cercle des épargnants.
Les habitudes d’épargne des Français sont en train de changer selon la 21ème édition du baromètre du Cercle des épargnants.
Selon la 21ème édition du baromètre du Cercle des épargnants intitulée « Les Français, l’épargne et la retraite », réalisée avec Ipsos auprès d’un échantillon de 1000 personnes en janvier dernier, les livrets réglementés tels que le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), le Livret d’Epargne Populaire (LEP) et le Livret Jeune, sont considérés comme les meilleurs produits d’épargne actuellement. Avec une rémunération qui est passée à 3% pour le Livret A et le LDDS et à 6,1% pour le LEP depuis le 1er février, 50% des personnes interrogées les considèrent comme leur premier ou deuxième choix d’épargne, contre seulement 30% l’année dernière.
D’un autre côté, l’assurance vie, qui a été le placement préféré des dernières années, connaît un déclin. Seules 27% des personnes interrogées placeraient aujourd’hui en premier ou en deuxième choix leur épargne sur ces contrats, dont les taux des fonds en euros pour 2022 sont d’environ 1,9% en moyenne. L’intérêt pour d’autres produits, tels que le Plan Épargne Logement (PEL) (23%), l’Épargne Salariale (14%), le Plan Épargne en Actions (PEA) (10%) est resté relativement stable.
Pour la première fois, le Livret A est considéré comme le produit d’épargne préféré pour la retraite. Il devance de peu l’assurance vie et le Plan d’Epargne Retraite (PER), qui restent des options importantes pour garantir un revenu complémentaire à la fin de sa vie professionnelle.
Malgré tout, les personnes interrogées souhaitent toujours diversifier leur épargne. Certaines indiquent également qu’elles privilégient désormais des placements mieux rémunérés, même au détriment de la liquidité.
Cependant, cette tendance ne reflète pas la majorité des Français, qui ont plutôt un profil prudent. Avec la remontée des taux d’intérêt, ils sont moins enclins à investir dans l’immobilier. Alors que 40% des personnes interrogées détiennent une assurance vie et 12% un PER, seulement 13% souhaitent souscrire à l’un de ces deux produits ou à tous les deux, contre respectivement 10% et 11% l’année dernière.