Séduits par le télétravail qu’ils ont découvert durant le confinement, près d’un quart des actifs des grandes agglomérations souhaiteraient déménager pour s’installer dans des villes moyennes d’après le baromètre 2020 des Villes de France. Soit, environ 400 000 personnes.
Séduits par le télétravail qu’ils ont découvert durant le confinement, près d’un quart des actifs des grandes agglomérations souhaiteraient déménager pour s’installer dans des villes moyennes d’après le baromètre 2020 des Villes de France de Meilleurs Agents. Soit, environ 400 000 personnes.
A l’heure où le gouvernement veut faire de ces communes « la figure de proue » du plan de relance, Angers (2 456 €/m²), Reims (2 255 €/m²) et Clermont-Ferrand (1 896 €/m²) sont pour Meilleurs Agents, les 3 villes de taille moyenne qui ont le plus fort potentiel de résilience du marché immobilier.
Ces trois villes à taille humaine cumulent en effet de nombreux atouts. A commencer par Angers qui connaît une forte progression des prix (7,7% en un an) et même après le confinement (2,5%). Le pouvoir d’achat immobilier y est bon (69 m2) et les prix de l’immobilier sont quatre fois moins chers que ceux dans la Capitale qui n’est qu’à 1h45 en train. Ainsi, la demande est toujours soutenue (mieux que 10 des 11 plus grandes villes) et présage une bonne dynamique pour les mois à venir.
Marché de report attrayant, Reims situé à 45 min en TGV de Paris a de nombreux avantages pour séduire les parisiens en mal d’espaces et de verdures. En effet, la durée d’amortissement d’un bien est de 3 ans et 5 mois contre près de 7 ans dans la Capitale avec des prix de l’immobilier près de 5 fois moins chers que ceux de la Ville Lumière.
Enfin, Clermont-Ferrand bénéficie d’un très bon pouvoir d’achat immobilier (86m2) et d’une durée d’amortissement très courte (moins de 3 ans). Les prix sont d’ailleurs orientés à la hausse (+6,5% en un an).
Porté par un taux de chômage (6,6% en T1 2020) équivalent aux grandes villes les plus dynamiques (Paris, Rennes, Nantes), Clermont-Ferrand est aujourd’hui épargné de la destruction d’emploi et du chômage partiel lié à la crise.