Exonérations diverses, frais déductibles, plafonds majorés… Face aux effets de la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19, de nombreuses mesures d’aide en faveur des particuliers ont été mise en place.
Exonérations diverses, frais déductibles, plafonds majorés… Face aux effets de la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19, de nombreuses mesures d’aide en faveur des particuliers ont été mise en place.
Prime de pouvoir d’achat est exonérée
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa), dite « prime Macron », versée au plus tard le 31 décembre 2020 aux salariés dont la rémunération était inférieure à trois fois le Smic sur les douze mois précédents, est exonérée à hauteur de 1 000 euros. L’exonération est portée à 2 000 euros lorsque la prime est versée en vertu d’un accord d’intéressement.
Plafond d’exonération des heures supplémentaires majoré
Le plafond annuel d’exonération des heures supplémentaires (et des heures complémentaires pour les salariés à temps partiel), fixé à 5.000 euros par an, est majoré à 7.500 euros pour les heures effectuées entre le 16 mars et le 10 juillet 2020, période d’état d’urgence sanitaire. Le plafond reste fixé à 5.000 euros pour les heures effectuées en dehors de ces dates.
Primes « Covid-19 » non imposables
Les indemnités versées aux militaires engagés dans l’opération « Résilience », relatives aux opérations de lutte contre la propagation de l’épidémie de Covid-19, sont exonérées d’impôt.
La prime exceptionnelle, d’un montant maximum de 1 500 euros, versée aux agents de la fonction publique mobilisés dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, est exonérée d’impôt. Attention, l’exonération ne se cumule pas avec celle accordée pour la Pepa.
La prime exceptionnelle versée aux salariés des établissements privés de santé, ou du secteur social et médico-social, est exonérée à hauteur de 1 500 euros et se cumule avec la Pepa.
Forfait « mobilités durables » boosté
Le forfait mobilités durables est exonéré d’impôt à hauteur de 500 euros. Il permet à l’employeur d’inciter financièrement ses salariés à utiliser un mode de transport peu polluant pour les trajets domicile-travail : vélo personnel (électrique ou non), covoiturage en tant que conducteur ou passager, service de véhicules partagés, remboursement de titres de transport (hors frais d’abonnement). Le forfait peut se cumuler avec la participation de l’employeur à un abonnement de transport en commun, mais l’avantage fiscal global ne peut pas dépasser 500 €.
Les frais de télétravail exonérés
Pour amortir les dépenses liées au télétravail (ordinateur, électricité, etc), les allocations versées au salarié en 2020 par l’employeur sont exonérées d’impôt. Lorsque l’employeur verse une indemnité forfaitaire au salarié pour couvrir ces frais, celle-ci est exonérée d’impôt à hauteur de 550 euros par an, soit 2,50 euros maximum par jour de télétravail. Si vous déduisez vos frais professionnels pour leur montant réel (au lieu de la déduction forfaitaire de 10%), vous pouvez aussi bénéficier de l’exonération forfaitaire.
Dons en faveur des personnes en difficulté
Pour l’imposition des revenus de 2020, le plafond de versements des dons aux œuvres sociales retenu pour calculer la réduction d’impôt de 75% est porté à 1.000 euros (au lieu de 552 euros). Ce même plafond s’appliquera aussi à vos dons de 2021. Le surplus éventuel n’est pas perdu : il ouvre droit à 66% de réduction d’impôt, dans la limite de 20% du revenu imposable.