Les contribuables qui utilisent leur véhicule personnel pour des déplacements professionnels peuvent opter pour une déduction des frais pour leur montant réel et justifié.
Les contribuables qui utilisent leur véhicule personnel pour des déplacements professionnels peuvent opter pour une déduction des frais pour leur montant réel et justifié.
Par mesure de simplification, ils peuvent recourir au barème kilométrique publié chaque année par l’Administration. Le barème pour 2022 vient d’être publié au Journal officiel et, comme annoncé par le Premier ministre fin janvier, les différents coefficients de calcul, applicables aux frais supportés en 2021, ont été exceptionnellement revalorisés de 10 %. Rappelons que le barème kilométrique peut être utilisé pour les véhicules dont le salarié lui-même ou, le cas échéant, l’un des membres de son foyer fiscal, est personnellement propriétaire.
Il prend en compte notamment la dépréciation du véhicule, les frais de réparation et d’entretien, les dépenses de pneumatiques, la consommation de carburant (essence, électricité, etc.), les primes d’assurances ou encore les frais d’achat des casques et des protections.
À l’inverse, les frais de garage et de stationnement au sens large, les frais de péage d’autoroute, ainsi que les intérêts annuels afférents à l’achat à crédit du véhicule, retenus au prorata de son utilisation professionnelle, ne sont pas pris en compte et peuvent, sous réserve des justifications nécessaires, être ajoutés au montant des frais de transport évalués en fonction du barème kilométrique.