Un décret est venu élargir les conditions d’accès à la PCH afin de mieux prendre en compte les difficultés spécifiques rencontrées par les personnes atteintes de troubles qui ne sont pas physiques.
Un décret est venu élargir les conditions d’accès à la PCH (Prestation compensatoire du handicap) afin de mieux prendre en compte les difficultés spécifiques rencontrées par les personnes atteintes de troubles qui ne sont pas physiques.
Cette aide financière personnalisée et adaptée aux besoins du bénéficiaire est versée par les services du département. Un décret est venu élargir les conditions d’accès à la PCH afin de mieux prendre en compte les difficultés spécifiques rencontrées par les personnes atteintes de troubles qui ne sont pas physiques. Du coup, les handicaps psychiques, mentaux, cognitifs, les troubles du neuro-développement et la surdicécité sont maintenant pris en compte pour l’octroi de la PCH.
La liste des actes essentiels pris en compte pour l’éligibilité à l’aide humaine a également été complétée. Le soutien à l’autonomie comme une modalité nouvelle d’aide humaine a été intégré afin de répondre aux besoins d’assistance spécifiques des personnes en situation de handicap cognitif, mental ou psychique.
La PCH permet de recourir à une auxiliaire de vie pour la toilette et les repas, l’aménagement du logement ou du véhicule, l’achat d’un fauteuil roulant et les frais de transport. Jusqu’à présent, elle n’était versée que si la personne handicapée ne pouvait pas effectuer seule une activité quotidienne essentielle. Les personnes atteintes d’un handicap mental en étaient exclues, de facto, puisqu’elles sont en mesure d’effectuer les gestes quotidiens. Aujourd’hui, les difficultés qu’elles rencontrent face aux démarches administratives, aux transports, aux rendez-vous médicaux ou aux courses sont prises en compte, de façon à améliorer leur quotidien.