L’augmentation du coût de la vie pour les étudiants est de +2,83%, cette année, selon le syndicat Unef.
Dans son enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante, publiée ce vendredi 16 août, le syndicat étudiant Unef agrège l’ensemble de ces dépenses (Transport + logement + frais universitaires + restauration + dépenses de santé, etc. ), y soustrait les aides diverses (bourse, APL, etc.) et dresse un « reste à charge mensuel » pour différents profils d’étudiants : en Ile-de-France, en « province », boursier ou non, logeant en cité U, en appartement ou chez les parents, etc. Cette estimation du coût de la vie est en augmentation de près de 3%.
En 2019, l’Unef estime ainsi à 327 euros le « reste à charge mensuel » pour un étudiant boursier (échelon 5) logé en cité universitaire en région parisienne.
Il faut compter 874 euros pour un étudiant non boursier qui quitte le domicile familial pour étudier dans une ville universitaire hors région parisienne.
Le budget mensuel des étudiants s’envole tout particulièrement à Bordeaux, où la pression immobilière a d’importantes répercutions sur les loyers. Le syndicat étudiant estime ainsi à 11,07% la hausse du coût du logement locatif à Bordeaux en 2019, à 542 euros par mois (hors APL) contre 488 euros un an plus tôt ! Sans surprise, c’est en Ile-de-France que le loyer est le plus élevé (876 euros, +5,18%), sans prendre en compte les aides sociales.
Le transport est un autre gros poste de dépenses pour les étudiants. L’évolution la plus notable, pour le coût des transports en commun, est à Strasbourg : la métropole alsacienne affiche ainsi une hausse de près de 25% pour les non boursiers (331,20 euros pour l’année 2019-2020), mais elle a toutefois abaissé le tarif annuel pour les étudiants boursiers (155,70 euros, -2,44%).