Au troisième trimestre 2019, les promoteurs n’ont mis en vente que 20 000 logements neufs soit 5 000 de moins qu’en 2018.
Au troisième trimestre 2019, les promoteurs n’ont mis en vente que 20 000 logements neufs soit 5 000 de moins qu’en 2018.
L’offre à la vente de logements neufs baisse donc de 14 % et le stock est inférieur à 9 mois de vente dans plusieurs métropoles majeures (Ile de France, Rennes, Nantes, Strasbourg, Montpellier ou Rennes). Il y avait 60 000 logements en projets début 2018 ; il n’y en a plus que 45 000 aujourd’hui.
Cette baisse de l’offre a deux explications : la délivrance des permis de construire dans le collectif est en chute libre (en moyenne annuelle, ce sont 40 000 logements collectifs autorisés en permis de moins qu’il y a deux ans) : nombre d’élus locaux, à l’approche des élections municipales, ne souhaitent pas accorder de permis de construire par crainte de l’impopularité et des recours. Ensuite, lorsque les PC sont délivrés, les coûts de travaux trop élevés, la disponibilité de plus en plus réduite des entreprises du bâtiment ou encore les recours de voisinage, freinent les mises à l’offre de nouveaux logements.
Il en résulte une forte baisse des mises en chantier et une tension sur les prix des logements neufs qui augmentent en moyenne de 4,7% au niveau national par rapport au T3 2018, dans un secteur de l’immobilier où, globalement, les prix progressent plus vite que l’inflation, notamment du fait de la faiblesse des taux d’intérêt.