Sauf accident en septembre, le pays devrait échapper à une récession technique au troisième trimestre.
Sauf accident en septembre, le pays devrait donc échapper à une récession technique au troisième trimestre.
Selon les experts de Lazard Frères Gestion, l’estimation mensuelle du PIB britannique, calculée par l’office nationale de la statistique, fait état d’une contraction de 0 1 en août, après une progression de 0 4 en juillet, portant l’acquis de croissance pour le troisième trimestre à 1 9 en rythme annualisé Autrement dit, si le PIB se maintenait à son niveau d’août en septembre, le Royaume Uni enregistrerait une croissance de 1 9 au troisième trimestre, contre 0 9 au deuxième trimestre.
Sauf accident en septembre, le pays devrait donc échapper à une récession technique au troisième trimestre, c’est à dire deux trimestres consécutifs de croissance négative Les enquêtes ne sont toutefois pas rassurantes, le PMI composite 1 se situant désormais à 49 3 son plus bas niveau depuis juillet 2016 juste après le choc du référendum pro Brexit Pour l’instant, la trajectoire du Brexit reste incertaine et tous les scénarios sont envisageables.
La probabilité d’un nouvel accord entre le Royaume Uni et l’Union Européenne semble toutefois avoir diminué sur les derniers jours et on ne peut exclure que le gouvernement réussisse à passer outre l’amendement du député Hilary Benn, qui force le gouvernement à demander un report au 19 octobre, ouvrant ainsi la voie à un no deal Brexit au 31 octobre L’impact d’une sortie sans accord est difficile à quantifier plus que la mise en place de droits de douane, c’est la rupture réglementaire et les aspects pratiques qui pèseraient sur l’activité.