72 % des dirigeants d’entreprise sont favorables à l’instauration d’une procédure simplifiée et déjudiciarisée pour le recouvrement des impayés.
72 % des dirigeants d’entreprise sont favorables à l’instauration d’une procédure simplifiée et déjudiciarisée pour le recouvrement des impayés.
Chaque année en France, 56 milliards d’euros sont passés en perte pour créances impayées, et on estime que 25 % des défaillances d’entreprises sont dues à des retards de paiement sur facture. Les retards ou défauts de paiement restent la 1re source de défaillance des entreprises françaises et touchent plus spécifiquement les plus petites d’entre elles. Lorsqu’il est confronté à des problématiques d’impayés, l’huissier de justice est le tiers de confiance vers lequel le dirigeant se tourne naturellement. Lorsqu’on demande aux dirigeants d’entreprise, à qui ils feraient appel en cas d’impayé, 21 % d’entre eux citent l’huissier de justice, devant un avocat (19 %), une société de recouvrement privée (10 %) ou encore une banque (10 %).
Une procédure simplifiée pour les créances
Ils sont aussi 72 % à être favorables à l’instauration d’une procédure simplifiée et déjudiciarisée pour le recouvrement de leurs créances commerciales. Un résultat qui vient conforter la demande de l’Union Nationale des Huissiers de Justice, qui depuis de longs mois se bat pour la mise en place d’une procédure simplifiée, sans intervention d’un juge dès lors que la créance n’est pas contestée par le débiteur. Pour appuyer cette volonté, une proposition de loi vient d’être déposée par François Patriat, ancien Ministre et président du groupe LREM au Sénat, et est actuellement à l’étude (www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl18-722.html).