Après avoir analysé plus de 40.000 demandes de locations d’étudiants réalisées sur les 12 derniers mois, LocService.fr dévoile son étude annuelle du marché de la location étudiante dans le parc locatif privé français.
Après avoir analysé plus de 40.000 demandes de locations d’étudiants réalisées sur les 12 derniers mois, LocService.fr dévoile son étude annuelle du marché de la location étudiante dans le parc locatif privé français.
Quels types de biens recherchent les étudiants ? Quelles sont les villes universitaires les moins chères ou les plus prisées ? Qui sont les garants ?
55 % des étudiants préfèrent se loger dans un studio ou un T1
Sur l’ensemble des demandes de locataires étudiants analysées par LocService.fr, une majorité (55 %) recherche en priorité un studio ou un appartement T1 (une pièce). L’appartement avec une chambre (T2) est le choix de 19 % d’étudiants. Cette répartition reste identique à celle de l’année dernière, dans laquelle nous observions une augmentation de la part des étudiants favorisant les 2 pièces plutôt que les chambres/studios suite aux confinements. On en déduit donc que la fin de la crise sanitaire ne signifie pas (pour l’instant) un retour en arrière en termes de recherche de surface. La part de la colocation est restée étonnamment stable indépendamment du contexte de crise.
Au niveau national, le budget logement des étudiants est de 613 € mais varie fortement selon les secteurs. En province, un étudiant dispose d’un budget de 567 € contre 786 € en région parisienne. Quant aux étudiants qui souhaitent habiter dans Paris même, leur budget moyen mensuel, charges comprises, s’élève à 858 €.
Il faut en moyenne 557 € pour louer un studio étudiant charges comprises en France
En moyenne, les chambres étudiantes se louent 437 € pour une surface de 13 m2, les studios 557 € pour 23 m2 et les appartements T1 550 € pour 29 m2. Pour les appartements T2, la surface constatée est de 41 m2 et le loyer moyen de 732 €.
Par rapport à l’étude réalisée l’année dernière, nous constatons une tendance globale à la stabilisation des loyers, les seules hausses notables étant de +2,5 % pour les chambres et +3,5 % pour les T2.
En général, la colocation est une solution particulièrement économique. De plus, l’étudiant bénéficie d’un espace commun plus important. Ainsi, un logement partagé par plusieurs colocataires revient en moyenne à 468 € par mois charges comprises.
Enfin, notons que la moitié des étudiants souhaitent un logement loué meublé (contre 45 % l’année dernière).
9 des 10 villes étudiantes les plus chères sont en Ile-de-France
Bien entendu, ces données ne sont que des moyennes. Sachant que le studio est le type de bien le plus recherché par les étudiants, il est intéressant de comparer les loyers pratiqués pour ce type de logement dans les principales villes universitaires.
Ainsi, se loger dans un studio au Mans, à Limoges ou à Poitiers coûte près de 60 % moins cher que dans la capitale. D’ailleurs, 9 des 10 villes étudiantes les plus onéreuses se trouvent en région parisienne avec des loyers de plusieurs centaines d’euros de plus qu’en province.
Cependant, le phénomène de baisse des loyers continue sur la région parisienne, à l’instar de ce que nous observions déjà l’année dernière en raison de la crise sanitaire (Paris, par exemple, affichait une moyenne de 857 € contre 849 € cette année). A l’inverse, en province les loyers des studios augmentent dans toutes les grandes villes universitaires. A noter aussi que Nice reste la grande ville universitaire de province la plus chère pour louer un studio. Arrivent ensuite Lyon-Villeurbanne, Bordeaux, Aix-Marseille, La Rochelle et Montpellier.
L’Ile-de-France a attiré moins d’étudiants
Bien que la région parisienne reste la première région étudiante de France avec 20 % des étudiants qui ciblent ce secteur, ce chiffre est en forte baisse par rapport à celui d’avant-crise où il était de 26 %. En revanche Paris intra-muros reprend quelques couleurs : de 9,08 % de part de demande l’année dernière, elle remonte à 10,2 % cette année.
Après Paris, le top 5 des villes les plus demandées se poursuit avec Lyon (9,3 %), Lille (3,8 %), Bordeaux (3,7 %) et Angers (3,7 %).
Angers, la ville où il est le plus difficile de trouver un logement
A l’instar de ce que nous observions en début d’année sur l’ensemble du marché locatif français, Angers et Lyon sont actuellement les villes où l’on observe la plus grande tension sur le logement pour les étudiants (nombre de demandes étudiantes pour 1 offre de logement).
Paris n’apparaît même pas dans le top 10 des villes les plus tendues, ce qui illustre une fois de plus la baisse de la demande locative dans la capitale.
La famille, toujours garant n°1 des étudiants
Beaucoup de propriétaires apprécient de louer à des étudiants en raison de la caution des parents. Sans surprise, la famille assure donc dans 87 % des cas le rôle de garant. D’autres étudiants (2 %) se tournent vers des amis alors que 2 % ne disposent d’aucun garant. 8 % des étudiants s’appuient sur la garantie Visale, qui confirme son succès avec une augmentation d’un point par rapport à l’année précédente.