Les obligations offrent, une opportunité probablement historique aux investisseurs. Il faut donc reconsidérer cette classe d’actifs qui effectue son retour en force.
Les obligations offrent, une opportunité probablement historique aux investisseurs. Il faut donc reconsidérer cette classe d’actifs qui effectue son retour en force.
Pour tenir compte de la hausse des taux, les nouvelles obligations émises en 2023 proposent des taux d’intérêt plus élevés. Les emprunts d’État américains offrent désormais une rémunération proche de 3,9% à dix ans. Comptez 3% pour l’OAT (Obligation assimilable du Trésor) de la France à 10 ans. Et plus encore pour les obligations corporate : 4% ou 5% pour des obligations émises par les entreprises bien notées.
En effet, quand les taux d’intérêt montent, de nouvelles obligations sont émises avec des coupons supérieurs à ceux des anciennes. La valeur de ces dernières se met donc à baisser puisque les investisseurs les vendent pour acheter celles qui rapportent plus. Inversement, quand les taux d’intérêt baissent, le prix des obligations à taux fixe déjà en circulation monte.
Pour acheter un titre obligataire coté, vous devez passer un ordre de bourse via votre banque ou votre courtier pour que les titres soient inscrits sur votre compte titres.
Le prix des obligations fluctue en permanence en fonction du niveau des taux d’intérêt des marchés financiers sur des durées similaires. Les mécanismes d’ajustement des prix des obligations sont donc un peu complexes.
Pour ceux que l’achat en direct rebute, il existe des ETF, autrement appelés des trackers. Un ETF obligataire (Exchange Traded Fund obligataire) est un fonds commun de placement qui suit un indice de marché obligataire. Comme pour les autres types d’ETF, il s’agit d’un panier de titres (dans ce cas-ci, des obligations) qui est négocié en bourse comme une action ordinaire.
Il est aussi souvent plus facile d’opter pour des produits collectifs (OPC) tels que les Sicav et Fonds communs de placement obligataires, qui vous offrent une gestion simplifiée et une large diversification pour limiter les risques. Contrairement à une stratégie de conservation des obligations à échéance, les gérants réalisent souvent des arbitrages en fonction de leurs anticipations. Cependant, la valeur des OPC peut baisser, car ce qui est comptabilisé dans un fonds, c’est la valeur des obligations, qui baisse lorsque les taux augmentent. Il existe deux types d’OPC : ceux qui distribuent des revenus (généralement tous les mois ou tous les trimestres) et ceux qui capitalisent.
Si vous détenez de l’épargne salariale ou un contrat d’assurance vie avec un fonds en euros, votre capital est majoritairement investi en obligations, notamment en obligations d’État. Vous ne subissez alors aucune perte de capital car l’assureur garantit la progression de votre épargne pendant toute la durée de détention des parts du fonds en euros. Le pourcentage d’investissement en obligations peut varier entre 80 % et près de 100 % selon les compagnies d’assurance.