Le Baromètre de l’épargne responsable de La Banque Postale et la solution d’épargne 100% mobile Cashbee établit un état des lieux de la relation des Français à la finance responsable.
Le Baromètre de l’épargne responsable établit un état des lieux de la relation des Français à la finance responsable.
Selon le Baromètre, les dimensions environnementales, sociales et solidaires ne sont pas des priorités pour la majorité des épargnants lors du choix d’un placement. Ceux-ci considèrent en priorité (1) la sécurité, (2) la rentabilité, (3) la liquidité et (4) la simplicité du produit.
De plus, alors qu’un sentiment d’urgence climatique se généralise, le Baromètre met en avant un manque évident de notoriété et d’intérêt pour les placements responsables :
• 2 Français sur 3 ne connaissent pas la notion d’épargne responsable,
• 84% des sondés affirment que la crise sanitaire n’a pas renforcé leur intérêt pour l’ISR, et
• 4 Français sur 5 déclarent ne pas détenir de produits de type ISR.
Un besoin d’éléments tangibles pour accompagner les épargnants vers des placements plus responsables Une certaine méfiance demeure sur l’efficacité, la sincérité et la rentabilité de ce type d’investissement.
Le manque d’information et de connaissance des produits ISR apparait comme un important frein à une transition vers des placements plus responsables :
• 63% des interrogés déclarent n’en avoir jamais entendu parler,
• Plus de 70% des interrogés ne savent pas ou pensent que le rendement financier d’un placement ISR est inférieur à celui d’un placement traditionnel,
• 33% pensent que l’ISR est un habillage marketing.
Perçus comme complexes, les produits ISR pourraient intéresser les Français à deux conditions : Une pédagogie renforcée sur ces produits ainsi que des mesures concrètes de l’impact de leur investissement : environ 40 % des personnes interrogées constatent qu’il ne leur est pas possible d’évaluer l’impact social ou environnemental des produits ISR ; et une réassurance sur le rendement : près du quart des personnes interrogées pensent que celui-ci est inférieur pour un produit ISR à celui d’un placement non-labellisé.