En cette période trouble où l’inflation impacte le pouvoir d’achat des Français et où les investissements rentables se font rares, les produits structurés pourraient représenter une opportunité méconnue.
En cette période trouble où l’inflation impacte le pouvoir d’achat des Français et où les investissements rentables se font rares, les produits structurés pourraient représenter une opportunité méconnue.
Il s’agit de produits financiers dérivés, caractérisés par un sous-jacent divers, une échéance et un mécanisme de remboursement anticipé, ainsi qu’une performance capée et une protection partielle du capital.
Les produits structurés permettent donc d’investir sur les marchés financiers tout en protégeant partiellement son capital. En cas de hausse de l’indice de référence, le produit est rappelé et l’investisseur peut récupérer une plus-value. En cas de baisse modérée de l’indice, l’investisseur récupère sa mise de départ sans subir de moins-value. Les produits structurés s’envisagent sur le moyen ou long terme, avec une échéance variant entre 5 et 10 ans. Ils peuvent représenter une opportunité pour les investisseurs cherchant à obtenir un rendement proche ou supérieur au taux d’inflation tout en protégeant leur capital.
Illustration du fonctionnement avec un exemple concret
Prenons un produit structuré fictif dont le sous-jacent est l’indice phare de la Bourse de Paris, le CAC 40. Il peut être souscrit jusqu’au 30 octobre 2022 inclus et a une échéance de 5 ans. Il expire donc le 30 octobre 2027. Il est conçu avec avec un mécanisme de remboursement anticipé à la date anniversaire de constatation annuelle (30 octobre 2023, 30 octobre 2024, etc.).
Si à ces dates, le CAC 40 affiche un cours supérieur à celui de la constatation initiale (30 octobre 2022), alors le produit est rappelé et l’investisseur reçoit 6 % de plus-value (soit 106 % de la mise de départ).
Si le cours du CAC 40 est inférieur à celui du 30 octobre 2022, le produit a raté sa cible et continue jusqu’à la prochaine échéance annuelle et le coupon n’est pas distribué mais gardé en mémoire.
Le 30 octobre 2024, si le cours du CAC 40 est supérieur à celui de la constatation initiale l’année suivante, , l’investisseur touche 112 % de la mise de départ (118 % pour l’année 3, 124 % pour l’année 4 et 130 % pour l’année 5).
Si le cours du CAC 40 est resté inférieur au cours de constatation initiale durant les 5 ans, le produit continue jusqu’à l’échéance et bénéficie d’une protection partielle du capital en cas de baisse de l’indice.
Par exemple, si à l’échéance l’indice CAC 40 affiche une baisse mesurée, par exemple comprise entre 0 % et 40 %, l’investisseur récupère sa mise de départ et n’a pas de moins-value à déplorer. En revanche, si l’indice CAC 40 enregistre une baisse importante, supérieure à 40 %, l’investisseur subit une perte en capital à la hauteur de la baisse de l’indice.