Immobilier, œuvres d’art, actions, bijoux… La tendance est à l’investissement fractionné.
Immobilier, œuvres d’art, actions, bijoux… La tendance est à l’investissement fractionné.
Plutôt que d’acheter un bien mobilisant beaucoup de trésorerie, celui-ci est décomposé en une multitude de parts accessibles à moindre coût. Si le concept n’est pas tout à fait nouveau, l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs, donne un coup de fouet au secteur.
L’investissement immobilier fractionné est mis en place par une société spécialisée. Celle-ci possède généralement de nombreux biens immobiliers. La valeur de chaque bien immobilier est divisée en plusieurs parts qui sont proposées à la vente à de nombreux particuliers. Ces derniers deviennent, alors, des investisseurs immobiliers. La valeur de la fraction est définie suivant la répartition du prix du bien. La société d’investissement immobilier est en charge de la gestion locative des biens. Chaque investisseur perçoit un pourcentage du revenu. La part qui revient à chaque investisseur est proportionnelle à la valeur de sa part de l’usufruit. Si le bien en question est revendu, l’investisseur perçoit, par ailleurs, une plus-value proportionnelle à sa part.
L’investissement fractionné est également possible en Bourse. Il désigne la possibilité d’investir dans de petites quantités d’actions et d’ETF (tracker). Si vous avez déjà tradé des cryptomonnaies, vous connaissez probablement le concept. Vous pouvez non seulement acheter un bitcoin entier, mais aussi une fraction de celui-ci, par exemple un quart de bitcoin. Il est donc également possible d’acheter 100 euros de bitcoin, puisqu’il en résulte une propriété fractionnée de bitcoin.
Achat fractionné d’œuvre d’art
La licorne américaine Masterworks, a ainsi levé 110 millions de dollars en octobre dernier pour développer son offre d’investissement dans des œuvres d’art contemporaines. Elle permet à n’importe qui d’acheter un morceau de toile de Basquiat, Banksy ou Rothko, et d’empocher une partie de la plus-value à la revente quelques années plus tard. Le marché de l’art contemporain aurait surperformé l’indice S&P 500 de 174% entre 1995 et 2020.