Les propriétaires de logements à Paris qui souhaitaient profiter des Jeux olympiques pour louer leur bien à des prix élevés ont dû revoir leurs attentes en raison de la multiplication des annonces.

Les propriétaires de logements à Paris qui souhaitaient profiter des Jeux olympiques pour louer leur bien à des prix élevés ont dû revoir leurs attentes en raison de la multiplication des annonces. Bien que les prix restent plus élevés qu’en temps normal, de nombreux propriétaires n’ont pas encore trouvé preneur.
 

Ainsi des propriétaires d’un appartement de 40 m2 à la Goutte d’Or, espéraient louer leur bien à 280 euros la nuit et voyager en Asie pendant un mois. Cependant, ils n’ont pas encore trouvé de locataire et envisagent de réduire leur prix au niveau du marché, voire en dessous.
 

Quentin Brackers de Hugo, cofondateur de la conciergerie HostnFly, confirme que le nombre de logements en location a été quasiment multiplié par deux, ce qui dilue la demande additionnelle. Le prix moyen des logements réservés sur sa plateforme est d’environ 360 euros la nuit, soit 20% de moins qu’il y a un mois. Il espère des réservations de dernière minute et vise un taux d’occupation autour de 60/70% contre 30% aujourd’hui.
 

Chez Airbnb, les nuitées réservées au premier trimestre pour des séjours pendant la période des Jeux ont été plus de cinq fois supérieures à ce qu’elles étaient en région parisienne à la même période l’année précédente. La plateforme souligne que c’est l’augmentation de l’offre qui régule les prix.
 

Selon le site d’analyse de données AirDNA, le prix des annonces encore disponibles pour les Jeux baisse graduellement mais reste élevé : 508 euros la nuit en moyenne à Paris, 297 en banlieue. Cependant, les logements déjà réservés sont moins chers : 333 euros à Paris et 188 en banlieue.
En somme, les propriétaires de logements à Paris doivent s’adapter à la concurrence accrue et à la baisse des prix pour espérer louer leur bien pendant les Jeux olympiques.