La FPI, par la voix de sa présidente Alexandra François-Cuxac, demande des mesures d’urgence au gouvernement pour sauver le secteur de la construction. Il s’agit notamment de booster le dispositif Pinel actuel.
La FPI, par la voix de sa présidente Alexandra François-Cuxac, demande des mesures d’urgence au gouvernement pour sauver le secteur de la construction.
Il s’agit notamment du prolongement du dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) jusqu’à fin 2022 pour les primo-accédants, de baisses ciblées de TVA ou encore offre d’une garantie de l’Etat pour les prêts immobiliers afin de faciliter l’accès au crédit. Mais le cheval de bataille des promoteurs reste l’immobilier neuf soutenu par le dispositif Pinel.
Dans les zones dites “tendues”, l’acquéreur d’un logement neuf peut bénéficier d’une conséquente réduction d’impôts sur le revenu, s’il décide de mettre son bien en location longue durée.
Pour un logement loué 6 ans, le particulier bénéficiera de remises fiscales représentant au total 12% du prix d’achat.
Pour 9 ans de location, la réduction atteindra 18% du prix du bien. Enfin, s’il décide de mettre en location son bien pendant 12 ans, il obtiendra un geste du fisc se chiffrant à 21% du prix d’achat. Si ce dispositif est au cœur du lobbying des promoteurs, c’est que la moitié des achats dans le neuf est liée à l’investissement locatif. Ils militent ainsi pour la création à partir de janvier 2021 pour ce qu’ils appellent un “Pinel Croissance Verte » avec des réductions d’impôts plus importantes sous conditions de respect de critères environnementaux. Les particuliers qui investiraient dans des logements à “hautes performances environnementales” pourraient bénéficier de remises d’impôts plus conséquentes.
La FPI veut faire passer les barèmes de défiscalisation à 18% du prix du bien pour des relocations de 6 ans ; 27% pour les investissements sur 9 ans, et enfin 30% pour les investisseurs qui prévoient de louer leur bien pendant 12 ans. “Ce que nous souhaitons, c’est soutenir la demande en investissements locatifs”, défend , la présidente de la FPI.
La FPI voudrait aussi donner la possibilité des investisseurs de rallonger la durée de défiscalisation possible, jusqu’à 15 ans ! Dans ce cas les investisseurs récupéreraient jusqu’à 33% du prix d’achat du logement en réduction d’impôts.