6 millions de français exerceraient une 2ème activité générant des revenus déclarés, en parallèle de leur activité principale, soit 2 millions de plus qu’en 2016.
6 millions de français exerceraient une 2ème activité générant des revenus déclarés, en parallèle de leur activité principale, soit 2 millions de plus qu’en 2016.
C’est ce que révèle l’étude menée en juin 2022 par Creatests pour le Salon SME, organisé les 19 et 20 septembre au Palais des Congrès de Paris.
Être slasher n’est donc pas une mode mais un phénomène de société qui s’amplifie, la France se rapprochant sur ce plan des Etats-Unis, pays dans lequel la 2ème activité ou les « moonlight businesses » (activités générées au clair de lune, en dehors fait aussi pressentir cette évolution.
Le nombre de slashers a fortement augmenté en passant de 4 à 6 millions de français entre 2016 et 2022. 6 millions, c’est un quart des actifs occupés !
L’envol du régime de l’auto-entrepreneur (65% en moyenne des créations d’entreprises), la simplicité de gestion d’une micro-entreprise à travers de nouvelles solutions souvent digitales (néo banques, applications sur smartphone, plateformes internet pour trouver des clients…) et les conséquences de la crise sanitaire (nouvelle organisation du travail avec notamment le télétravail pour 20% des français, ) sont les principales explications de cet essor.
Augmenter ses revenus (motivation de 67% des slashers), tirer des revenus d’un hobby ou d’une passion (29% des slashers), préparer une reconversion professionnelle (11%), tester une idée de création d’entreprise (7%) ou devenir progressivement son propre patron avec l’activité complémentaire (6/%) sont les principales motivations des slashers.
Les revenus générés par la 2ème activité sont très variables…
46% des slashers indiquent un revenu mensuel moyen net inférieur à 300 euros,
37%, un revenu compris entre 300 et 1 000 euros,
14%, un revenu compris entre 1 000 et 3 000 euros,
Et 3%, un revenu supérieur à 3 000 euros.